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[La Presse en Parle]

Le Figaro Magazine s’attarde sur le Salon international du Patrimoine Culturel et parle de nous !

Le patrimoine culturel, ce bien commun européen

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Le Patrimoine, ce bien commun européen

Le Salon international du patrimoine culturel ouvre ses portes au Carrousel du Louvre du 25 au 28 octobre. Avec pour objectif de rappeler la richesse et la diversité de nos métiers d’art. Mais aussi leur enracinement dans l’Europe. Visite en avant-première.

Vingt-quatre ans déjà que le Salon International du Patrimoine Culturel (SIPC) a vu le jour et, avec lui, une envie renouvelée de mettre à l’honneur les acteurs de ce secteur. 2018 est à marquer d’une pierre blanche : c’est l’Année européenne du patrimoine culturel et le SICP, orchestré par Ateliers d’Art de France, y est bien sûr associé. Les organisateurs ont mis une fois encore les bouchées doubles : rencontres, conférences, démonstrations, tout est mis en oeuvre pour promouvoir, valoriser et faire découvrir au plus grand nombre l’incroyable richesse patrimoniale de la France et de ses Etats voisins. Au Carrousel du Louvre, 350 exposants seront présents, 14 pays et 13 régions seront représentés : le Salon s’annonce déjà stimulant et inattendu. D’autant que les visiteurs auront l’occasion d’y rencontrer, outre les artisans d’art, les membres de la chambre régionale des métiers d’art, de l’association Architectes du patrimoine, de l’Unesco… Le public, chaque année plus nombreux (on attend 25 000 visiteurs cette année), pourra dialoguer avec ces spécialistes, admirer leur savoir-faire, commander l’un de leurs travaux et en apprendre davantage sur leur sujet de prédilection.

Parmi les nombreux artisans d’art – tailleurs de pierre, ébénistes, mosaïstes, verriers, doreurs… – figure en majesté la maison d’édition barcelonaise Moleiro, qui reproduit à l’identique codex, cartes et manuscrits enluminés, datant du VIIIè au XVIè siècle. Elle utilise les méthodes de l’époque, relie ces joyaux et les édite sur du papier fabriqué à la main. Ses ouvrages deviennent ainsi de parfaits fac-similés de manuscrits issus des plus grandes bibliothèques et des plus grands musées du monde.

Autre univers avec Michel Lagrange et sa petite entreprise provençale baptisée Solag. Dépité par la manière dont les sols sont peu ou mal réhabilités, il a inventé un nouveau métier : restaurateur de dallages.

Inspirations médiévales

Mêlant sa grande connaissance des sols anciens et une technologie de pointe, il est capable de travailler tous types de matières : marbre, pierre, mosaïques, tomettes… Son expertise a même été récompensée puisqu’il a obtenu, dès 2008, le label Entreprise du patrimoine vivant pour savoir-faire rare et d’excellence.

Sophie Théodose, elle, a tout quitté pour se consacrer au métier d’enlumineur et a ouvert un atelier à Saint-Germain-en-Laye. Cette ancienne styliste de mode s’est enthousiasmée pour cet art pictural ancestral qui associe feuille d’or, pigments, argent, cuivre, parchemin. Son approche originale mêlant à la fois vision contemporaine et inspirations médiévale, l’a conduite à créer vases, panneaux à suspendre et même sculptures en stuc enluminé.

Enfin du jeudi au dimanche, un cycle de 40 conférences sera proposé au public. Des institutions et des fondations telles que la Fondation du patrimoine ou la Fondation pour les monuments historiques interviendront afin d’éclairer les visiteurs sur des thèmes aussi divers que « Façades en plâtre parisien » ou « Les médias peuvent-ils sauver le patrimoine ? »

Quatre jours exceptionnels réservés à tous, connaisseurs comme néophytes, pour qui les mots transmission, valorisation et sauvegarde ont encore un sens.

Laurence Caracalla

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